Dans les années 80, bien avant l’ère des PC puissants et des smartphones, l’informatique personnelle était une aventure réservée aux passionnés.
Mon premier contact avec cette révolution technologique s’est fait avec le Sinclair ZX81, un micro-ordinateur minimaliste, mais ô combien fascinant.
La Découverte du ZX81
À première vue, le ZX81 était un petit boîtier noir avec un clavier plat en membrane, bien loin des claviers mécaniques d’aujourd’hui.
Avec seulement 1 Ko de RAM et un processeur (Z80) tournant à 3,25 MHz, il fallait faire preuve d’ingéniosité pour programmer dessus.
L’affichage se faisait sur un téléviseur en noir et blanc, et les programmes étaient enregistrés sur des cassettes audio. Il fallait de la patience : le simple chargement d’un programme pouvait prendre plusieurs minutes, et si le volume du magnétophone était mal réglé, tout était à recommencer !
Mes Premiers Pas en Programmation
L’un des aspects les plus captivants du ZX81 était son interpréteur BASIC intégré. C’était une porte d’entrée vers la programmation :
- En tapant quelques lignes de code, on pouvait afficher du texte à l’écran.
- Avec un peu plus d’effort, on créait des petits jeux et animations en caractères ASCII.
- L’optimisation était essentielle, car avec 1 Ko de mémoire, chaque octet comptait !
L’ajout d’une extension mémoire de 16 Ko ouvrait de nouvelles possibilités, mais il fallait éviter de toucher l’ordinateur une fois branchée, sous peine de provoquer un crash !
Le ZX81, Un Ordinateur Visionnaire
Malgré ses limites, le ZX81 était une machine révolutionnaire. Il rendait l’informatique accessible à un prix abordable, ouvrant la voie aux générations suivantes comme le ZX Spectrum, le Commodore 64 ou l’Amstrad CPC.
Ce fut une période où chaque ligne de code comptait, où chaque programme était un défi, et où la créativité était la clé.
Aujourd’hui, avec des ordinateurs des millions de fois plus puissants, il est fascinant de repenser à cette époque où tout semblait possible avec seulement 1 Ko de RAM et beaucoup d’imagination.
